Sortir de sa zone de confort sans s’épuiser : mode d’emploi doux pour trentenaires
Et si oser ne voulait pas forcément dire forcer ?
Quand on parle de “sortir de sa zone de confort”, on pense souvent à quelque chose de spectaculaire : changer de travail, partir voyager seule, faire un saut à l’élastique ou courir un marathon.
Mais est-ce que le simple fait de faire un pas de côté n’est pas déjà une forme de courage ?
- Parfois, oser c’est simplement dire non.
- Parfois, c’est oser ralentir quand tout le monde t’encourage à accélérer.
- Parfois, c’est se lever un dimanche matin, mettre ses baskets, et tenter un petit 6 km pour voir ce que ça fait.
Pas pour le chrono. Pas pour “performer”. Juste pour vivre une expérience nouvelle avec soi-même et le plaisir de se dépasser. (Spoiler alert, ça aide à augmenter son estime de soi)
Les mini-challenges : des micro-pas pour se reconnecter
Si tu es comme moi, tu as peut-être un rapport ambivalent avec le dépassement de soi. Tu veux évoluer, mais pas au prix de ton énergie mentale ou physique. Et soyons honnête, le saut à l’élastique ne m’intéresse pas !
Et c’est OK.
C’est pour ça que j’ai adopté une autre manière d’aborder la croissance personnelle :
👉 les mini-challenges. Ce sont des petits défis personnels qui nous permettent de sortir de notre zone de confort sans pour autant risquer sa vie ou faire quelque chose qui n’a aucun sens pour nous.
Quelques exemples ?
- Éteindre son téléphone une soirée par semaine
- Tester une nouvelle recette végétarienne
- Oser poser une question en réunion
- Ne pas s’excuser d’être fatiguée
- Aller courir 6 km même si on ne se sent “pas sportive”
Pas besoin d’un plan béton. Juste une envie d’expérimenter, à sa façon, à son rythme.
Mon petit défi personnel : courir (pour la première fois vraiment)
Il y a quelques jours, j’ai couru 6 km.
Pour certain.e.s, c’est peu. Pour moi, c’était énorme.
Je ne suis pas une “fille sportive”.
Je ne coche pas la case “running du dimanche matin”.
Mais j’avais envie de tester. D’essayer quelque chose que j’aurais cru réservé aux autres.
Le plus beau, ce n’était pas l’arrivée. C’était la fierté tranquille qui s’est installée en moi après coup. Ce moment où je me suis dit :
“Je l’ai fait. Pas pour prouver quelque chose. Mais juste pour le plaisir d’accomplir quelque chose, de se dépasser, de faire quelque chose que je ne me serais pas forcément cru capable d’accomplir.”
Repenser le dépassement de soi : et si on choisissait l'équilibre ?
Ce que j’ai appris ces dernières années, c’est que le dépassement de soi ne devrait pas se faire contre soi. Il est évident que l’ego va intervenir et nous envoyer des phrases telles que « tu es sûre ? », « ce n’est pas fait pour nous » ; il va nous trouver des excuses. Mais, on ne va certainement pas faire quelque chose qui nous demande bien de trop d’effort, c’est un petit pas en dehors de la zone de confort. Et attention chacun sa zone alors, pas de comparaison !
Sortir de sa zone de confort n’a pas à rimer avec burn-out, angoisse ou pression. Même si sortir de sa zone de confort est inconfortable (à cause de l’ego), on est censé garder une dimension de plaisir et de fun.
On peut avancer, explorer, expérimenter sans renier ses besoins profonds :
- Besoin de douceur
- Besoin de sécurité émotionnelle
- Besoin de sens
Finalement, la vraie audace, c’est peut-être d’oser avancer à son rythme, avec lucidité et tendresse.
En résumé :
- Sortir de sa zone de confort, ce n’est pas se forcer à faire des choses extrême qui n’ont aucun sens pour nous.
- Les mini-challenges sont de puissants leviers d’évolution.
- On peut expérimenter de nouvelles choses même si elles ne “collent pas” à l’image qu’on a de nous.
- Le dépassement de soi peut être réconcilié avec la douceur.
Et toi, c’est quoi ton petit défi du moment ?
Copyright ©2024 - Le journal d'une trentenaire - Tout droit réservé